Découvrez ici les plus belles histoires avec MAIF racontées par nos sociétaires.
Fêtons l anniversaire de la communauté avec punch et engouement et que le plus irresistible gagne. Joyeux anniversaire 🎉
bonjour, lisez-vous CANARD ENCHAINE ? l'an passé comme il y a quelques semaines, il fait référence à des salaires indécents de nos directeurs généraux et de leurs collaborateurs... de 60 000 à 80 000 euros mensuels ! alors que nos cotisations explosent, est-ce là l'esprit de solidarité que nous sommes en droit d'attendre de la part de ceux qui dirigent ce que l'on appelle une mutuelle ? qu'en pensez-vous ? jacques boulifard
Mardi 18 février, Luna et les volontaires en Service Civique de Prévention MAIF ont eu l'opportunité de rencontrer Pierre René, l’unique glaciologue des Pyrénées !
📌 Le matin : Conférence sur le rôle des glaciers et leur recul rapide dans les Pyrénées, suivie d’un atelier sur le glacier du Vignemale pour en mesurer l’évolution.
📌 L'après-midi : Direction la vallée du Louron pour observer et cartographier un glacier aujourd’hui disparu...
Grâce à cette intervention, les services civiques ont pu davantage être sensibilisés aux effets du changement climatique en montagne. Ils pourront désormais transmettre leurs connaissances lors des actions de prévention qu'ils mènent partout en France.
Le saviez-vous ?
🗻 Les glaciers des Pyrénées sont le miroir du réchauffement climatique global.
❄ En moins de 25 ans, 75 % des glaciers pyrénéens ont disparu.
🎥 **Suivre Luna et nos volontaires durant leur semaine d’acculturation à Saint-Lary : **https://youtu.be/yeidRH_Kkcs?si=QxI6J3RzOIwaDufm
©nathan birrien et julian gilier
hier soir nous avons passé un super moment en venant a Saint Ouen voir le ciné debat de Shirley, un.e humoriste qui a décidé de ne pas rentrer dans des cases etiquetées! cela a ete egalement l´occasion de faire la connaissance et suryout d´e hanger sur ce que nous pensions des differentes initiatives lancees par la Maif avec David et ses equipes de la fabrique, du social club et de la communauté! vraiment top!
Une grand merci à l´équipe MAIF pour cette super soirée de la communauté autour du spectacle de Shirley
Il y a quelques années, j'habitais tout près du début d'un parcours de golf dans la région parisienne. Il n'était pas rare de retrouver des balles dans notre jardin (on en a fait même collection); Rien de bien méchant jusqu'au jour où il y eu un orage très violent. A part le téléphone grillé, plus de peur que de mal. La MAIF nous a changé le téléphone très rapidement. Sauf que une quinzaine de jours après, grosse pluie et fuite dans le toit, de l'eau coulait dans la chambre de ma fille. Re MAIF qui a bien compris qu'un trou de balle avait cassé des tuiles et a gérer les réparations assez vite! Les ouvriers ont fait un travail formidable. Et heureusement car mon mari venait de me quitter et j'étais incapable de prendre de grosses décisions. La MAIF m'a accompagnée de bout en bout et je la remercie encore. Ma fille a récupéré sa chambre et la maison fût vendue queleques années plus tard.
Sans vouloir encenser qui que ce soit, je me dois de narrer cette histoire. Sociétaire depuis 1970, je découvre ce site aujourd'hui. En l'an 2014, mon père, sociétaire MAIF lui aussi et résident EHPAD, me lègue sa voiture sérieusement rayée sur le flanc droit. Dégats occasionnés lors de manoeuvres de sorties ou d'entrée dans le garage. Il m'avoue à 94 ans n'avoir pas songé à entreprendre les démarches MAIF par honte. Minoré à 50% depuis longtemps j'ai contacté la maif qui, sans sourciller, m'a permis à ses frais de faire réparer, malgré un manque presque complet de renseignements. ceci, avec 10 ans de retard pour dire BRAVO. Il fallait le dire. Pour les nostalgiques du passé je vous offre en prime une de ses compositions souvenirs d'enfance.
**Ce récit remonte à la décade précédant la deuxième guerre mondiale. En ces temps là, dès que les regains "S'Ohmt" étaient rentrés, fin août, début septembre, entrait en vigueur le droit de "Vaine pâture" "s'Herbschtwaidrecht" droit ancien en vertu duquel les paysans du village pouvaient faire paître librement leurs bovins sur toutes les terres du ban communal pourvu qu'elles soient libres de leurs récoltes, non ensemencées et non clôturées. Cette pratique se prolongeait jusqu'en novembre en cas d'automne clément et était unanimement appréciée car elle fournissait pendant des semaines un apport quotidien de nourriture et permettait de reculer d'autant le moment d'entamer le stock de fourrage sec engrangé pendant l'été, facilitant ainsi la soudure au printemps suivant. Mener les bêtes sur les pâtures et les garder était la tâche des garçons et des filles en âge de maîtriser un troupeau, les adultes étant encore pris par les travaux de la saison finissante: dernières récoltes, semailles, arrachage des pommes de terre, des betteraves, etc. Disponibles jusqu'à la rentrée des classes qui, en ces années là, n'avait lieu qu'au milieu d'octobre, les grandes vacances ne commençant que fin juillet, début août, les jeunes pouvaient très bien remplacer comme gardiens des troupeaux les adultes bien plus utiles aux travaux des champs. Heureux les parents dont un enfant était en âge de se charger de cette tâche. Quant aux autres dont les rejetons étaient encore trop petits, ils avaient souvent recours aux services d'un neveu ou d'une nièce, inemployé dans sa famille ou d'un garçon ou d'une fille dont les parents n'avaient pas de bêtes à garder. Tous d'ailleurs aimaient bien cette occupation. Mis à part quelques ennuis, elle était bien agréable. On était loin de la surveillance paternelle, libres entre jeunes, et attrait supplémentaire, filles et garçons étaient ensemble, à la satisfaction réciproque. Deux fois par jour le petit pâtre, souvent quand père et mère étaient déjà aux champs, détachait les bêtes à l'étable, opération délicate car il fallait se glisser entre elles, être attentif à éviter un coup de tête, de corne ou un coup de queue désagréable et malodorant. Rappelons qu'en ce temps les vaches avaient encore des cornes alors qu'aujourd'hui on a changé tout cela. Et en route pour le pré, le bâton de noisetier à la main, sur l'épaule le sac de jute, à la fois tapis de sol et pèlerine en laquelle un simple tour de main le transformait en cas de froid ou de pluie et, en poche, le plus important, l'indispensable couteau à plusieurs lames, au manche orné d'une croix blanche sur fond rouge et qui faisait la fierté de son possesseur. Les prés étaient loin d'avoir à nos yeux tous le même attrait et nos critères n'étaient pas ceux de nos parents. Il y avait les mal-aimés, prés à risques, où une surveillance constante était exigée. Et il y avait les autres, moins nombreux, nos préférés naturellement. Le plus prisé, celui qui recueillait tous les suffrages était la "Heideschmatt" vaste étendue verte au milieu d'une forêt qui l'entourait de toutes parts, forêt que nous traversions avec au coeur ce pincement, appréhension de l'inconnu, du mystère, poussant devant nous le troupeau à toute allure. Aussitôt arrivées, les bêtes se dispersaient et nous nous installions pour commencer nos jeux dont le favori était le jeu du couteau "Messerles" comme nous disions car notre langue de communication, entre nous comme dans nos familles était exclusivement le dialecte. Ce jeu consistait à lancer le couteau en donnant l'impulsion nécessaire pour qu'en retombant la lame se plante dans le sol. C'était une longue série d'exercices de difficultés graduées. Chacun dans la ronde lançait le couteau à son tour, tenu tantôt par le manche ou par la lame ou posé à plat dans la paume ou sur le dos de la main pour qu'il se pique dans le sol soit directement soit après avoir fait un tête à queue ce qui était nettement plus difficile. Tout exercice raté obligeait à céder son tour. Le gagnant n'était pas peu fier de son exploit et en retirait un prestige certain. Il y en avait qui étaient plus adroits que d'autres mais comme la chance avait aussi sa part, le gagnant comme le perdant n'était heureusement pas toujours le même ce qui fait qu'il n'y avait pas de jaloux et que tous étaient contents. Et il y avait le feu avec toutes ses promesses. C'était déjà, la veille, des conciliabules pour décider qui apporterait les indispensables allumettes qu'il fallait soustraire à la vigilance maternelle. Tout le reste : herbes sèches, brindilles, bois mort se trouvait en abondance sur place. On l'allumait, on le regardait grandir, on l'alimentait largement afin que rapidement les braises fussent suffisamment abondantes pour y faire cuire les pommes de terre déterrées dans un champ proche repéré à l'avance, en prenant soin de n'en prendre qu'une ou deux belles par plant afin qu'il ne dépérisse point et que notre larcin passe inaperçu. Nous les enfouissions dans la braise, surveillions la cuisson, attendant avec impatience le moment de les retirer du feu, boules noires dont il fallait casser l'épaisse croûte brûlante pour enfin nous régaler de la chair savoureuse. Et ces pommes grappillées sur un arbre voisin, piquées sur la pointe d'un bâton, dont la peau se boursouflait à la chaleur, qui cuisaient en chantant, étaient tout aussi délicieuses. Quels festins mes amis! Nous avions des mains, des figures de charbonniers, les lèvres, le palais souvent douloureux mais nous étions heureux. Impossible d'évoquer le feu sans parler du vieux chêne malingre qui se dressait dans la partie haute du pré. Sa situation favorable, d'où la surveillance des troupeaux était aisée, faisait de lui notre point de ralliement. C'est à son pied que le plus souvent nous allumions le feu. Comme il était creux à la base son tronc faisait cheminée, toujours plus, tant qu'à la fin il dépérit, et qu'il n'en resta plus qu'un moignon qui disparut complètement. Pauvre vieux chêne pour qui nous étions sans pitié. Parlerai-je enfin du feu bienfaisant, de celui que nous allumions aux froides et brumeuses journées de l'automne finissant, quand déjà la bise annonciatrice de l'hiver nous glaçait, feu autour duquel nous nous agglutinions lui présentant tantôt le visage, tantôt le dos, pour réchauffer le corps engourdi. Tout autant que l'autre, celui-ci était notre ami. Mais il n'y avait pas que les bons côtés. Il y avait aussi les ennuis plus ou moins graves, celui des vaches égarées par exemple ce qui est arrivé plus d'une fois à la "Heideschmatt" où du fait de la sur occupation la pâture devenait rapidement insuffisante, si bien que les vaches partaient à travers la forêt à la recherche de pâtures plus généreuses, qu'elles trouvaient sur les confins des communes mosellanes voisines. Parfois nous nous apercevions à temps de leur disparition et partant à leur recherche, les rattrapions pour les ramener. Mais il arrivait aussi, que le soir, au moment de rassembler le troupeau pour le rentrer à l'étable, la « Blanchette » ou le « Rougeaud », le « Shimmel » ou encore le « Stern » manque à l'appel. Alors, l'oreille basse, comme l'animal de la fable, l'on se mettait en route ressassant les arguments de défense que l'on présenterait au "paternel" pour bénéficier de son indulgence. Allez donc savoir comment il réagirait car il n'avait pas toujours la main légère. Sachant où nous avions passé notre après-midi il savait aussi où trouver les bêtes et, partant à leur recherche, il les ramenait à notre grand soulagement. En général cela se passait plutôt bien et personnellement je n'en avais pas trop à souffrir. Aujourd'hui encore, je ne puis expliquer cette mansuétude paternelle que par des expériences similaires qu'il a faites en son temps comme pâtre. Toutefois - rappel à l'ordre - les conséquences de ma négligence n'apparaissaient que le lendemain lorsque la chère "Heideschmatt" devenait destination interdite et que l'ordre m'était intimé de mener mes vaches dans tel ou tel pré bien défini: un mal aimé naturellement, riche en herbe mais où j'allais me retrouver seul et où se trouvaient à proximité des betteraves ou des trèfles ou des pommiers qui m'obligeraient à une vigilance continue. Passent encore les betteraves dont les vaches dans un large coup de langue raflaient les feuilles et croquaient la racine quand elle n'était pas trop grosse. C'était sans danger, mais perfide était la pomme trop grosse, avalée en hâte, qui glissait dans l'oesophage où elle restait coincée et dont l'extraction exigeait parfois l'intervention du vétérinaire, ce qui était toujours ennuyeux car "ça coûtait". Mais les jeunes trèfles! Quelle catastrophe quand une bête en avait brouté trop. Très vite, sous l'effet des gaz qui se développaient dans la panse, la bête enflait, enflait jusqu'à devenir rondment, riche en herbe mais où j'allais me retrouver seul et où se trou-vaient à proximité des betteraves ou des trèfles ou des pommiers qui m'obligeraient à une vigilance continue. Passent encore les bet-teraves dont les vaches dans un large coup de langue raflaient les feuilles et croquaient la racine quand elle n'était pas trop grosse. C'était sans danger, mais perfide était la pomme trop grosse, avalée en hâte, qui glissait dans l'oesophage où elle restait coincée et dont l'extraction exigeait parfois l'intervention du vétérinaire, ce qui était toujours ennuyeux car "ça coûtait". Mais les jeunes trèfles! Quelle catastrophe quand une bête en avait brouté trop. Très vite, sous l'effet des gaz qui se développaient dans la panse, la bête enflait, enflait jusqu'à devenir ronde et dure comme un ballon trop gonflé. C'était la météorisation. Averti qu'il était du danger le pâtre rentrait avec son troupeau avant l'heure. Il fallait avoir recours au "trocart" dont il y en avait toujours un au village. Un paysan expérimenté perçait la panse gonflée dont s'échappaient avec des suintements sanguinolents et des odeurs nauséabondes les gaz accumulés. Mais la vache qui sans cette intervention serait morte par asphyxie par suite de compression des poumons était sauvée. Après l'inquiétude, quel soulagement pour le paysan pour qui la perte d'une bête aurait été un rude coup sur le plan financier, mais aussi pour le petit pâtre car, tout jeune qu'il était, il avait l'amour de ses bêtes et déjà le sens de ses responsabilités. Il faut dire que les accidents à issue fatale étaient heureusement très rares. Telle était, la vie de petit pâtre avec ses bons et ses mauvais moments. Aujourd'hui la vaine pâture se continue sous une autre forme. Pour prévenir les épizooties les exploitants agricoles, se répartissent le ban communal à l'amiable et chacun clôt son lot électriquement, y enferme son troupeau; ainsi la promiscuité et le mélange des troupeaux sont supprimés et la contagion directe est évitée. Nul besoin de gardien. Les petits pâtres ne sont plus que souvenir. **
Suite à une sécheresse sur des argiles gonflante la MAIF nous répare toute notre maison MERCI la MAIF